CGT des Territoriaux du Pays de Saint-Malo

Baie du Mont-Saint-Michel / Bretagne romantique / Côte d'Emeraude / Pays de Dol / Saint-Malo et son agglomération

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Ce qu'ils représentent...

17/03/2023

Ce qu'ils représentent...

Un gouvernement "à l'écoute", "ouvert au dialogue", qui jamais au grand jamais n'aurait recours au 49.3 pour faire passer une réforme de cette importance...

Ça, c'est la façade. Derrière, la réalité se traduisait par un refus de toute négociation (ou alors à la marge), un déni face aux manifestations d'ampleurs rarement atteintes, une fin de non-recevoir à la demande de rendez-vous exprimée par l'intersyndicale auprès de M. Macron, et un 49.3 qu'on s'était déjà résolu à utiliser face à l'absence de majorité au sein de l'Assemblée nationale.

Que faut-il pour que le gouvernement réalise notre présence ? Notre existence ?

À l'heure actuelle, où donc réside la légitimité démocratique ? Qui est le véritable garant de la justice sociale ? Qui protège qui, au juste ?

Emmanuel Macron et ses ministres sont en train de retourner le pays et ses valeurs. Ce sont eux qui créent les conditions d'un recours à la violence que certain.es seront tenté.es d'utiliser, par rage et par désespoir, comme en leur temps celles et ceux que l'on a baptisés "Gilets jaunes" et qui, comme nous aujourd'hui, protestaient à leur manière contre ces mêmes inégalités sociales.

Hélas, la violence désespérée ne mènera nulle part.

Depuis le début de ce mouvement, nous avons toutes et tous montré l'exemple. L'exemple de la détermination, de l'unité, de notre volonté de défendre d'autres solutions que celle qui consiste à nous contraindre à un nouvel impôt sur le travail. Voilà toute notre force, et c'est une force que le gouvernement serait avisé de ne pas minimiser.

Demain, les manifestations continueront. Jusqu'au retrait de la réforme.

Mais demain, d'autres Macron, d'autres Borne, d'autres Dussopt voudront saccager, encore, les conquêtes sociales que nous, citoyen.nes, avons gagnées par la lutte, par la grève, parfois par le sang.

Le syndicalisme est un espace de solidarité et un outil qui ne demande qu'à servir.

Il est encore fort. La preuve, s'il en fallait, ces dernières semaines, ces derniers mois.

Doit-il se réinventer ? Sans doute.

Pour cela, il faut investir ce champ de tous les possibles.

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Manifestation jeudi 23 mars à 11h devant la médiathèque de Saint-Malo

 

Téléchargez le communiqué de la Fédération CGT des services publics

Jusqu'à quand ?

13/03/2023

Jusqu'à quand ?

L'occasion nous est donnée, grâce au quotidien Le Monde daté de vendredi 10 mars, de méditer sur le système des valeurs défendu par celles et ceux qui nous gouvernent.

À la une : "L'insolente santé des entreprises du CAC 40."

En page : "Les bénéfices des multinationales françaises ont culminé à plus de 150 milliards d'euros en 2022."

Derrière les quarante société de l'indice-phare de la Bourse de Paris, des familles : Bompard (Carrefour), Agnelli (Stellantis), Bettencourt-Meyers (L'Oréal), Pinault (Kering), Dumas (Hermès) ou encore Arnault (LVMH).

Des familles qui n'ont aucun problème d'argent, qui ne pâtiront jamais de la dégradation (destruction ?) de notre système de santé et pour qui la retraite, si toutefois la question se pose, sera de toute façon dorée à l'or fin.

Voilà pour les familles. Derrière elles, des actionnaires.

Des actionnaires, déjà gratifiés d'excellents retours l'an dernier, qui ont empoché 81,6 milliards d'euros au titre de l'exercice 2022, partagés entre dividendes et rachat d'actions. Ces heureux gagnants se justifieront en reprenant l'argument des partisans du libéralisme décomplexé, selon lequel les dividendes rétribuent le risque et les actions sont rachetées pour mieux réallouer ces capitaux aux nouvelles entreprises qui en ont besoin.

Sous ce brave petit monde qui met la planète en coupe réglée sans avoir l'air d'y toucher, il y a les salarié.es.

Les salarié.es à qui on refuse des augmentations de salaire au nom de la crise et/ou de la compétitivité.

Les salarié.es à qui on demande d'en faire toujours plus.

Les salarié.es qui subissent l'inflation, souvent la précarité, et les effets de la crise climatique.

Bénéficiant d'une pension moyenne de 4400 euros net mensuels, les sénateurs et sénatrices ont voté le report de l'âge de départ en retraite à 64 ans. De fait, ils et elles ont décidé de faire payer aux salarié.es un impôt sur le travail.

Et tous savent que les économies réalisées ne serviront pas à "sauver notre système par répartition" mais à financer d'autres dépenses. Parce que ces autres partisans du libéralisme décomplexé ne sont pas hostiles – bel euphémisme – à un système d'épargne retraite qui fera triompher le chacun pour soi et le tout pour la Finance.

Déjà, les jeunes salarié.es optent, de plus en plus, pour ce système d'épargne qui n'offre aucune garantie aux épargnant.es mais promet, dans les années à venir, de grandioses catastrophes humaines et sociales.

Prochaine étape : la Sécurité sociale (belle manne bien juteuse pour le secteur privé)...

Jusqu'à quand le saccage ?

Et pour nous, salarié.es, sans emploi ou retraité.es, quelles perspectives ?

N'est-il pas temps de réinvestir massivement le champ syndical ? Notre époque n'exige-t-elle pas que la jeunesse se réapproprie ce magnifique outil de la conquête sociale, et que son souffle nous entraîne ailleurs que vers l'abîme où le libéralisme décomplexé finira par nous faire plonger ?

 

MANIFESTATION À SAINT-MALO LE 15 MARS

Téléchargez le tract de l'intersyndicale

Que feraient-ils sans nous ?

06/03/2023

Que feraient-ils sans nous ?

Une belle cacophonie ! Ce qui s'est passé – ou plutôt ce qui ne s'est pas passé – à l'Assemblée a donné une idée de notre "représentation nationale", 234 ans après les états généraux de 1789.

Passé le choix de l’article 47-1 de la Constitution qui permet de légiférer par ordonnance « si le Parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de cinquante jours », place aux vociférations, à la médiocrité argumentaire et aux manœuvres d'appareils en vue des prochaines élections présidentielles... Le but de toute cette agitation plus ou moins feinte semblait bel et bien d'éviter tout débat sur un sujet qui, pourtant, n'est pas sans importance, et nous l'avions compris dès le départ.

Ce que le Macron et son gouvernement cherchent à faire passer, c'est un impôt supplémentaire sur le travail, impôt dont devront s'acquitter, notamment, les plus faibles et les plus vulnérables, celles et ceux qui, faute d'études longues, ont dû travailler tôt, celles et ceux qui effectuent des métiers pénibles, celles et ceux (celles, surtout) dont la carrière a été entrecoupée de périodes de chômage, d'arrêts de travail ou de congés maternité.

Les tentatives d'explication du gouvernement ont sonné un peu creux. À se demander si cette réforme n'a pas été pondue par quelque cabinet de conseil, tant les unes (Élisabeth Borne, par exemple) et les autres (Olivier Dussopt, pour ne citer que lui) sont apparus mal à l'aise, embrouillés et, pour tout dire, en dessous de leur sujet.

Quoi qu'il en soit, en annonçant clairement que les recettes dégagées par la réforme serviraient à financer d’autres dépenses que les retraites (transition énergétique et climatique, infrastructures, etc.), le gouvernement s'est contredit, dès le départ, sur sa pseudo-volonté de "sauver notre système par répartition". Ce seul aspect des choses suffirait à provoquer et justifier notre révolte.

Calme, digne et déterminé, notre mouvement est exemplaire. Il est temps, aujourd'hui, de passer à un niveau supérieur. D'actionner une arme puissante qui ne s'use que lorsqu'on ne s'en sert pas : la grève reconductible.

En mettant la France à l'arrêt à partir du 7 mars, notre force va parler.

Et il faut que cette voix domine le vrai-faux tumulte politique !

 

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Encore plus fort !

04/02/2023

Encore plus fort !

Il faut le reconnaître : nous vivons un moment historique.

Rarement un tel consensus s'est fait autour d'un projet de réforme dont le rejet est massif parmi la population.

Dans cette bataille, deux tactiques s'affrontent.

Le gouvernement a fait le choix de la vitesse. À marche forcée vers le vote de sa réforme, il ne laisse qu'une place marginale, disons même carrément négligeable, à la négociation.

De notre côté, la stratégie unitaire, à la fois syndicale, générationnelle et professionnelle, s'est matérialisée par des manifestations comme on en avait rarement vues. L'iniquité de la réforme et la brutalité de la méthode mobilisent désormais très au-delà du périmètre syndical, et la force des rassemblements a de quoi nous réjouir.

Entre les deux, le fragile accord obtenu par la majorité très relative du gouvernement Borne-Macron, commence à se fissurer. Les uns et les autres craignent pour leur avenir politique et ils ont de quoi.

C'est à nous de jouer. Nous nous adressons aux grévistes du 19 et du 31 janvier : encore un petit effort ! A celles et ceux qui n'ont pas encore rejoint le mouvement : il n'est pas trop tard ! car si vous aussi vous bougez, alors ensemble nous gagnerons une puissance telle qu'il rendra impossible tout accord politique et toute cuisine d'arrière-salle parlementaire.

Deux rendez-vous sont programmés : les 7 et 11 février.

Si ces deux journées confirment voire amplifient notre mobilisation, nous aurons gagné.

 

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Les rendez-vous :

  • Mardi 7 février, manifestation à 11h devant la médiathèque à Saint-Malo, manifestation à 11h place de Bretagne à Rennes
  • Samedi 11 février, manifestation à 14h30 place de Bretagne à Rennes

Le 31 janvier, il faudra dépasser les Bornes !

27/01/2023

Le 31 janvier, il faudra dépasser les Bornes !

Un mouvement aussi massif (de l'aveu même du ministre du Travail) ne peut être l'effet d'une hallucination collective.

Nous avons bien vu où le gouvernement voulait en venir : par l'allongement de l'âge du départ en retraite, par celui de la durée de cotisation, beaucoup de salarié(e)s n'auront pas la force d'aller jusqu'au bout et partiront en retraite avec une pension diminuée. Des conditions idéales pour pousser ces mêmes salariés à se tourner vers l'épargne retraite...

Emmanuel Macron permettra ainsi aux banques (un secteur qu'il connaît bien) et aux assurances de s'emparer des 14% de notre PIB qui, grâce à nos cotisations, financent les retraites par répartition et échappent à la sacro-sainte spéculation.

Oui, nous avons bien vu tout cela et nous ne sommes pas dupes !

Nous ne sommes pas né(e)s pour travailler jusqu'à l'épuisement...

En période de forte inflation, le moment est mal choisi pour imposer une réforme contre une majorité de citoyen(ne)s.

Si le système des retraites doit un jour être réexaminé, d'autres sources de financement existent, à commencer par la taxation des dividendes offerts aux actionnaires du CAC 40.

L'épargne privée n'offrira aucune garantie aux épargnants et promet des écarts plus abyssaux encore entre riches et pauvres.

Le 19 janvier, nous avons envoyé un signal fort !

Le gouvernement est un peu dur d'oreilles ? Soyons plus nombreux et plus nombreuses encore dans la rue, en grève, le 31 janvier !

À Saint-Malo, à Rennes, à Combourg... Rendez-vous mardi prochain et, ensemble, faisons entendre notre détermination !

 

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