Baie du Mont-Saint-Michel / Bretagne romantique / Côte d'Emeraude / Pays de Dol / Saint-Malo et son agglomération
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21/12/2022
La revalorisation salariale dite « Ségur » prend en effet la forme d'un complément de traitement indiciaire (CTI) de 49 points d'indice majoré, équivalent à 183 € net par mois jusqu'en juin 2022 et, avec la hausse du point d'indice de 3,5% intervenue cet été, le CTI représente environ 189 € net par mois depuis le 1er juillet 2022 (ceci précisé pour en calculer l'effet rétroactif au 1er avril 2022).
Ces points d'indice seront pris en compte dans le calcul des retraites et c'est là tout l'intérêt du CTI.
Pour les agents contractuels de droit public, en revanche, la revalorisation prend la forme d'une « indemnité équivalente » au CTI.
Dans la Fonction publique territoriale, le CTI s'appliquera aux conseillers et assistants territoriaux socio-éducatifs, les éducateurs territoriaux de jeunes enfants, aux moniteurs-éducateurs et intervenants familiaux territoriaux, agents sociaux territoriaux, psychologues territoriaux, animateurs et adjoints d'animation territoriaux. Les aides à domicile des services d'aide et d'accompagnement à domicile territoriaux sont également concernés.
Les mobilisations massives entamées à la fin du mois de novembre ne sont pas étrangères à cette avancée sociale importante pour un secteur resté dans la zone d'ombre des négociations menées dans le cadre du Ségur de la santé depuis maintenant deux ans.
C'est une belle victoire !
Hélas, les oublié(e)s du Ségur sont toujours trop nombreux : assistants familiaux et maternels, Atsem, professionnels des crèches, agents administratifs des services sociaux, médico-sociaux, personnels non en charge de suivis socio-éducatifs, etc. Le prétexte ? L'obtention de la prime est conditionnée au fait d'exercer ses fonctions d'accompagnement socio-éducatif « à titre principal » (c'est-à-dire a minima 50 % du temps de travail).
Pour ces personnels, également "de première ligne" et dont la charge de travail est comparable à celle de leurs collègues, la reconnaissance passera par la poursuite de la mobilisation. Certaines collectivités se sont d’ores et déjà engagées à compenser ces inégalités de traitement en poussant le curseur du RIFSEEP (régime indemnitaire). Certes, ce n'est pas la solution idéale mais, en attendant que des mesures complémentaires soient prises au niveau national, c'est mieux que rien.
La Fédération CGT des Services publics a d'ores et déjà interpelé le Ministre de la Transformation et de la Fonction Publiques pour exiger l’ouverture immédiate de négociations concernant les oublié(e)s du Ségur, soit plus de 100 000 agents territoriaux.
Pour que les métiers restent attractifs et pour que celles et ceux qui les exercent soient rémunérées dignement, le ministère devra céder.
26/11/2022
Les un(e)s sont contractuel(le)s depuis des années, baladé(e)s de remplacements en "hausses temporaires d'activité", en passant à l'occasion par des "contrats horaires" (le summum de la précarité)...
Les autres doivent supporter une charge de travail aggravée par le manque d'effectifs...
Il y a les arrêts-maladie, les cas de "burn out", le découragement de trop nombreux agents face au manque de considération de leur administration.
Certain(e)s utilisent leur véhicule personnel pour assurer leurs missions et subissent, sans compensation, la hausse du prix des carburants. Des agents mangent dans leur bureau, parfois dans un vestiaire, près des WC, parce qu'ils et elles n'ont pas la chance de disposer d'une salle de pause digne de ce nom. La Ville de Saint-Malo leur propose-t-elle des tickets restaurant ? Non.
Dans un même service, les agents nouvellement embauchés ont un régime indemnitaire inférieur à celui de leurs collègues plus anciens. Les contractuel(le)s n'ont pas la même NBI que leurs collègues titulaires. La prime de départ en retraite a été divisée par deux.
C'est légal, paraît-il. Mais est-ce juste ?
Trop souvent, "l'équité entre les agents" prônée par la Ville de Saint-Malo se heurte à des contre-exemples, parfois scandaleux.
La faute à qui ? La faute à quoi ?
À un certain "syndicalisme d'accompagnement" chargé de faire accepter et appliquer des décisions déjà prises, pour l'essentiel, en amont ?
Sans doute.
À un déficit de syndiqué(e)s dans les services ?
Certainement.
Alors que le "mode dégradé" semble devenir la norme dans la gestion des services et le traitement des personnels, a-t-on assez pris la mesure des enjeux sociaux pour les prochaines années, entre inflation et écarts de richesse qui ne cessent de se creuser ?
Pour rétablir les équilibres, pour améliorer notre sort, pour de nouvelles conquêtes sociales, aura-t-on besoin d'auxiliaires du pouvoir qui ne défendront nos intérêts qu'en apparence ?
Les candidat(e)s de la CGT des Territoriaux se présentent parce qu'il n'est pas acceptable que la situation des agents soient constamment nivelée par le bas.
Nous appelons à une autre représentativité syndicale au sein des instances. Nous voulons une autre façon de défendre nos intérêts, plus proche du terrain, plus fidèle aux demandes manifestées par les agents. Et, très clairement, nous visons de nouveaux acquis sociaux.
Voter CGT est une autre façon d'agir.
Le 8 décembre, vous déciderez de la façon dont vous serez représenté(e) au sein des instances. Mais, quoi qu'il en soit du scrutin, il nous appartient d'agir, ensemble, pour de meilleures conditions de travail, pour de meilleures rémunérations et, pourquoi pas, pour de nouveaux avantages.
Téléchargez notre profession de foi
09/11/2022
Mêmes causes, mêmes effets : la question des salaires, l'augmentation des pensions et des minima sociaux... restent sans réponse, malgré les grèves qui se succèdent depuis de nombreuses semaines.
C'est dire s'il faut que nos signaux soient forts pour être enfin pris en compte !
Alors que le gouvernement banalise le recours au "49-3" pour tenir, coûte que coûte, la ligne libérale que le Président s'est fixée depuis son premier mandat, alors que ce même M. Macron semble décidé à avancer, à la hache, sur le dossier des retraites… Le 10 novembre prochain, partout en France, nos revendications pour une augmentation significative de nos salaires, de nos pensions de retraite, de nos aides sociales, se feront entendre.
Parce que nous réclamons une plus juste part des richesses que nous produisons… Donnons de la voix, à Saint-Malo comme ailleurs !
Rendez-vous devant la CCI (4 avenue Louis Martin), jeudi 10 novembre à 11h.
14/10/2022
La Ville de Saint-Malo avait pris un engagement fort sur la protection sociale complémentaire (PSC), afin de la rendre accessible au plus tard début 2023, prenant ainsi trois ans d'avance sur le calendrier imposé à toutes les collectivités.
Aujourd'hui, c'est chose faite. Et nous devons dire que la solution retenue (prévoyance + mutuelle), qui est actuellement présentée aux agents, est conforme aux attentes que nous avons manifestées au cours des négociations : un panier de soins nettement supérieur au minimum prévu par la Sécurité sociale, un haut niveau de couverture en pourcentage des dépenses de santé, des garanties sérieuses, la prise en compte de la composition familiale (ayants-droits), un haut niveau de participation de l'employeur à la cotisation, etc.
Nous saluons donc cette réelle avancée, en termes d'acquis sociaux, qui devrait profiter à l'ensemble des agents de la Ville et de l'Agglomération de Saint-Malo.
Cela dit, nous nous permettrons de rappeler que l'application des 1607 heures ayant engendré une économie annuelle de 700 000 euros pour la Ville, ce sont les agents eux-mêmes qui, en réalité, ont financé leur protection sociale complémentaire.
Elle leur était, donc, doublement due.
N.B. : un syndicat concurrent participe actuellement à toutes les réunions de présentation de la PSC auprès des agents. Est-ce vraiment le rôle d'un syndicat d'assurer le service après-vente ? Nous posons la question. Par ailleurs, nous tenons à dissiper un possible malentendu concernant notre position par rapport au SAM (puisqu'il s'agit de lui) au cours des négociations autour de la PSC : si nous sommes tombés d'accord sur l'essentiel, ce n'est pas parce que nous avons mené une réflexion commune mais parce que, pour une fois, nos analyses respectives ont produit les mêmes conclusions. Nuance.
14/10/2022
Eh bien ! Les grèves se succèdent et, pour ceux qui estiment qu'elles se ressemblent, nous disons : en effet ! Car c'est toujours le même sentiment d'injustice et la même colère qui animent les salariés. Une poignée de patrons et d'actionnaires s'en mettent plein les poches, pendant que l'immense majorité de celles et ceux qui produisent la richesse, tirent la langue et voient leurs conditions de travail et de vie se dégrader lentement mais sûrement...
Allons-nous nous priver de l'occasion de crier ensemble : "Assez !"
Certainement pas !
Allons-nous manquer ce moment de nous rassembler, de discuter et de sentir la force collective que nous représentons ?
Encore moins !
Alors, à toutes et tous, nous donnons rendez-vous à Rennes, Place de la République, mardi 18 octobre à 11h.